Japan Expo 2024 : les 17 invités à ne pas manquer !

Comme chaque année, le mois de juillet est synonyme de Japan Expo, ce grand rassemblement de la culture et des loisirs japonais au Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte, du 11 au 14 juillet !

Coût du voyage, Jeux Olympiques, peur des mouvements sociaux : pour cette édition 2024, il était difficile de faire se déplacer des invités japonais mais le salon a tout de même réussi à faire venir plusieurs d’entre eux, tout en consolidant leur proposition avec le vivier d’artistes et d’auteurs français, toujours plus présents et populaires.

Journal du Japon vous propose donc, comme chaque année, une présentation de ceux qui ont le plus retenu notre attention, du manga à la japanim en passant par le cinéma et le jeu vidéo. C’est parti pour notre sélection !

Les invités mangas

Yûgo KOBAYASHI : l’instant foot (mais pas que !)

Ao Ashi

L’auteur est connu depuis 2015 au Japon grâce à AO ASHI, manga footballistique publié par Shogakukan au Japon et depuis 2021 par Mangetsu en France, et qui en a fait d’ailleurs son manga de lancement. Ce n’est donc sans doute pas par hasard si le mangaka est l’invité d’honneur manga de cette 23e édition. Cela et le fait que, mais ça ne vous aura sans doute pas échappé, l’Euro 2024 de football bat son plein et la finale se déroulera le dimanche 14 juillet !

Résumé éditeur : Aoi Ashito habite dans la préfecture d’Ehime et ne l’a jamais quittée. Bien qu’il soit un surdoué du football, il souffre depuis toujours d’un caractère trop impulsif. Après avoir été témoin du talent d’Ashito, le directeur des U18 du Tokyo Esperion FC lui recommande de participer à une détection à Tokyo. Sans le sou ni véritable connaissance des rouages de la formation professionnelle, Ashito se lance corps et âme dans un grand voyage, qui l’amènera peut-être un jour jusqu’aux sommets du football japonais.

L’auteur a également plusieurs cordes à son arc puisqu’on lui doit aussi le titre culinaire Fermat Kitchen (2018 au Japon) et Short Peace (2017) sur l’art du cinéma, que nous vous recommandons chaudement.

Venez le rencontrer sur le stand de Mangetsu et découvrez les tomes 1 à 23 d’AO ASHI, le premier tome d’AO ASHI Brother Foot, spin-off d’AO ASHI qui se concentre sur le grand frère d’Ashito, ainsi que les tomes 1 à 4 de Fermat Kitchen !

Tetsuhiro HIRAKAWA : furyo-sement mangaka

Tetsuhiro HIRAKAWA est un mangaka reconnu pour explorer le furyo, un genre en vogue depuis des succès comme Tokyo Revengers, et que nous apprécions depuis fort longtemps sur Journal du Japon :

C’est donc avec plaisir que nous irons à la rencontre de cet auteur qui a débuté sa carrière chez l’éditeur Akita Shoten après avoir remporté le prix du Weekly Shonen Champion en 1999 pour Konya de ore wa. Appliqué à affiner son style, il ne lance sa première série qu’en 2007 : Clover, qui sera vendue à plus de sept millions d’exemplaires. Elle fera malheureusement un bide en France, publié par les éditions 12Bis qui n’arriveront pas à porter l’œuvre, qui sera enterrée avec l’éditeur lui-même au bout de quelques tomes, malgré des qualités indéniables.

Tetsuhiro HIRAKAWA a depuis fait son chemin et reprend sa plume avec une troisième œuvre originale, NINE PEAKS ! Un manga dans lequel on retrouve ses thèmes de prédilection : la baston et l’amitié, auxquels il ajoute cette fois-ci le sel de l’amour filial et le piment du voyage dans le temps…

Résumé éditeur : Âgé de 16 ans, Gaku entretient une réputation de dur à cuire qui attire les délinquants du coin, et les bagarres s’enchaînent, malgré les remontrances de son père Harumi… Le lycéen n’a que peu de respect pour ce gérant bougon d’un restaurant sans avenir. Pourtant, quand l’homme meurt d’un accident, c’est toute une foule qui débarque à son enterrement, pleurant la perte d’un héros qui aurait autrefois uni les gangs locaux…

En guise de dernier hommage, Gaku part à la pêche, le passe-temps favori de son père, mais finit à l’eau ! Remonté de justesse par un garçon de son âge au look de racaille, il n’a pas le temps de souffler qu’une bande vient attaquer son sauveur… qui n’est autre que son père, plus jeune de 22 ans ! L’adolescent a fait un bond dans le passé, à une époque où couve une guerre sans pitié pour prendre la tête des bad boys de la ville. Mais cette fois, il compte bien prêter main-forte à son paternel !

Venez découvrir ses univers à Japan Expo ! L’auteur sera en dédicace sur le stand Ki-oon et donnera une conférence vendredi 12 juillet à 14h30 sur la scène Yuzu !

Owal : nous on dit Owiii !

Déjà six œuvres au compteur pour Owal, cette autrice phare éditions Hana : si on vous dit Kichiku Encount, Hang Out Crisis, Sur un malentendu, ça peut marcher !, Our House Love Trouble, Mignon et incompréhensible et Les Fantaisies du roi, ça vous parle ?

Owal sera en tout cas l’invitée de la maison dédiée au boy’s love pour cette édition de Japan Expo. A cette occasion, les éditions Hana proposeront en avant-première Sweet Room Escape, dernière œuvre en date de la mangaka et interdit aux plus jeunes – 16 + only ! – comme beaucoup de ses œuvres, souvent érotiques.

Résumé : Haruto est un homme d’affaires qui aime avoir des relations sexuelles occasionnelles avec des locaux lors de ses voyages. Il rencontre un bel homme nommé Al lors d’un vol pour la France, mais ne pense pas qu’il soit adapté pour une aventure. Ils se retrouvent dans un restaurant, et Haruto réussit à séduire Al. Ils passent une excellente nuit ensemble, mais Haruto ne peut s’empêcher de penser à Al par la suite. Il essaie de passer à autre chose avec un ami sexuel local lors de son prochain voyage, mais… !

L’artiste répondra présent du 11 au 14 juillet sur le stand de l’éditeur (emplacement G604 du Hall 6) où elle assurera des séances de dédicaces.

Fe : une lutte entre amour et mort

Fe est une artiste de manga. La série Un feuilleton sur un couple de tueurs, juste parce que j’ai envie de lire ça, qu’elle a posté sur le réseau social d’artistes pixiv, a gagné en popularité, et a été prépubliée en manga à partir du numéro de novembre 2015 du magazine Monthly Comic Gene, avec le nouveau titre Love of kill.

Cette série marque les débuts de Fe en tant qu’artiste professionnelle publiée. L’œuvre a été adaptée en anime en 2022 (disponible actuellement sur Crunchyroll) et est devenue un succès, se vendant à plus d’un million d’exemplaires au Japon.

Résumé éditeur : La chasseuse de primes tranquille, Chateau, et le tueur à gages mystérieux et redoutable, Ryang-ha, se retrouvent face à face dans un duel qui aurait dû les séparer en ennemis. Cependant, de manière étrange, Ryang-ha se lie à Chateau et devient son ombre, la suivant partout. Progressivement, Chateau s’associe à Ryang-ha, se laissant entraîner dans une lutte contre les organisations qui les pourchassent, une bataille qui est également intimement liée à son passé. 

Avec Webtoon Factory, l’éditeur met en avant une foule de nouveaux auteurs et dessinateurs talentueux à travers ses bandes dessinées numériques. Venez les découvrir lors du festival directement sur le stand de Vega-Dupuis !

Et un large choix de rencontres avec des auteurs français ou européens !

Justement, en parlant des éditions Vega-Dupuis et d’auteurs de talent en dehors du Japon, le choix est vaste, mais nous allons vous en présenter deux inconnus qui nous ont intrigués pour Japan Expo 2024 :

Pyravit par Kenron Toqueen aux éditions Vega-Dupuis

Né à Rancagua au Chili en 1994, Kenron Toqueen est un auteur de manga chilien qui dédie tout son temps à la création d’histoires riches en personnages fantastiques et hauts en couleur. Kenron aime tout ce qui a trait au paranormal, aux fantômes, aux cauchemars et à l’origine de l’être humain. Son manga préféré est One Piece, pour la manière de raconter des histoires de son créateur Eiichiro ODA, ainsi que l’attention portée au développement des personnages.

Résumé : A l’origine il y avait un être unique et divin qui fut divisé en plusieurs espèces. Or, une seule espèce est détentrice de la clef pour ramener le Créateur à la vie : celle des fantômes, à même de lui conférer une âme. Mais les créatures de la Dimension Obscure, qui refusent de voir ressusciter l’être divin, traquent les fantômes jusque dans notre réalité. Or sur Terre réside le dernier descendant d’une famille de fantômes : Piravit.

Les Héritiers d’Agïone par Tpiu aux éditions Kana

Passionnée de BDs et de mangas, Tpiu s’est  lancée dans le fanzinat et les concours dès mon arrivée au lycée. Elle a écrit et dessiné de nombreuses histoires courtes.  A la suite d’un concours, elle se fait repérer par le Jump Plus (des éditions Shueisha). A l’époque, Tpiu était en fac de japonais, elle est donc allée plusieurs fois au Japon afin d’y rencontrer des professionnels et des responsables éditoriaux, ce qui lui a permis de recevoir de précieux conseils. 

Après avoir auto-publié 3 mangas (Le Roi des Chapeaux, Tpiutopia et ADA – Les Mystères de Cendréclat) grâce à des campagnes Ulule, mais aussi avoir été assistante de Tony Valente sur Radiant, elle signe finalement un contrat d’édition chez Kana pour une nouvelle série Les Héritiers d’Agïone dont le premier tome est paru le 19 avril dernier.

Tpiu a notamment été Finaliste du Jump Plus x MediBang Manga Contest, a  reçu la mention honorable au Jump’s Universal Manga Contest et a obtenu la 2e place de la 3e édition du Tremplin Ki-oon

Résumé : Au royaume de Tyriadoc, chacun a droit à une seconde vie en cas de mort précoce. On appelle ça «l’Ëdre». Parfois la mort est si violente que la renaissance en devient désastreuse. Elle engendre la naissance de Maudits, des monstres créés à l’image de leur trépas.

Il existe une exception à l’Ëdre : les nouveau-nés. Trop faibles et trop purs, ils ne ressuscitent jamais. Jamais, sauf Adalise, la fille du roi. Elle inspire la crainte et la haine auprès de son peuple, lequel l’a surnommé « la Princesse Cadavre ». Mais Adalise ne désire qu’une chose : retrouver sa mère disparue et comprendre le mystère entourant sa morte-naissance.

Bien d’autres auteurs français et internationaux vous attendent aussi chez ces deux éditeurs, ou encore aux éditions Ankama, Pika, Glénat Manga, Ki-oon, etc. et sont recensés la plupart du temps sur le site des éditeurs ou sur le site de Japan Expo.

Cinéma & Japanime

Godzilla : 70 ans, mais toujours aussi vivant !

Apparu pour la première fois au cinéma en 1954, Godzilla est devenu une véritable icône mondiale de la pop culture et Japan Expo lui rend cette année hommage (on le voit même dans l’affiche du festival, vous l’aviez remarqué ?). Dans une exposition de 300 m² retraçant l’histoire de Godzilla, des débuts aux succès les plus récents comme Godzilla Minus One, l’exposition revient sur les films de kaijû que nous apprécions tout particulièrement à JDJ.

Les visiteurs peuvent également découvrir l’histoire de Godzilla à travers une collection impressionnante d’affiches, figurines et autres goodies et se prendre en photo devant un photocall d’une taille digne du monstre géant.


Shinji HIGUCHI, de Godzilla aux productions Gainax

Naviguant entre animation et cinéma d’effets spéciaux, Shinji HIGUCHI est un réalisateur star adoré par tous les passionnés de tokusatsu.

Higuchi Shinji à la première de Godzilla Resurgence – par Dick Thomas Johnson 

Dès le plus jeune âge, il accumule des expériences au sein des studios de TOHO. A seulement 19 ans, il sera assistant modeleur sur Le Retour de Godzilla. À la même période, c’est la rencontre avec Hiroshi Yamaguchi et Takami Akai du collectif amateur Daicon Films qui lui ouvre les portes de l’animation. Il réussit à entrer dans le monde du cinéma par la porte de l’animation en signant des storyboards, notamment sur Gunbuster (1988-1989) et Neon Genesis Evangelion (1995-1996). A noter aussi qu’il est réalisateur sur la deuxième moitié de la série d’animation Nadia, le secret de l’eau bleue en 1990-1991.

C’est en parallèle que sa carrière dans les effets spéciaux débute sur la trilogie Gamera de l’ère Heisei. Il est directeur des effets spéciaux pour le film Gamera : Gardien de l’Univers (1995), pour lequel il est récompensé du prix des meilleurs effets spéciaux du Festival du film de Yokohama, avant d’enchaîner plusieurs films de kaiju jusqu’à petit à petit connaître la reconnaissance au début des années 2000. En 2001 il épaule Makota KAMIYA pour son travail sur son premier « grand projet » : Godzilla, Mothra and King Ghidorah: Giant Monsters All-Out Attack.

C’est en 2005 qu’il se « lance » dans la réalisation cinématographique avec son film Lorelei, la sorcière du Pacifique, d’après le roman de Harutoshi FUKUI, qui est un succès au box-office. L’année suivante il se lance dans un projet qui lui tient à cœur : Sinking of Japan, remake du film La Submersion du Japon (1973) et adaptation du roman du même nom. Il est nommé pour ses effets visuels à l’Asian Film Award du festival international du film de Hong Kong de 2007.

En 2015, lors de sa première semaine d’exploitation au Japon, son film live L’Attaque des Titans se classe à la première place avec environ 600 000 000 de yens engrangés et en 2016, il co-réalise Godzilla Resurgence qui est l’un des plus gros succès en salles de l’histoire du Japon, et reçoit sept prix du Japan Academy Prize de 2017.

Yuji KAIDA, le peintre des Kaiju

C’est avec joie que nous notons son retour, après une première rencontre en 2022 à Japan Expo.


Influencé par les films de kaijû dès le plus jeune âge, Yuji KAIDA est un artiste renommé pour ses illustrations de monstres et de robots. Diplômé en design de l’Université des Arts de Kyoto, il devient illustrateur indépendant en 1978. Artiste prolifique, son œuvre polyvalente couvre de nombreux supports, allant des magazines aux affiches de films en passant par les emballages de maquettes voire même les jaquettes de logiciels informatiques.

Sa carrière est marquée par de nombreux prix, dont, pour le plus récent, une sélection parmi les 24 meilleures affiches de film de 2017 du site Rotten Tomatoes pour son affiche de Kong: Skull Island. En 2022, la publication de The Godzilla Art of Kaida Yuji, première collection de ses œuvres à l’étranger, marque enfin la reconnaissance internationale de cet illustrateur, déjà célèbre pour ses nombreuses expositions au Japon.

Yuji KAIDA donnera des conférences sur scène et des séances de dédicaces pendant les quatre jours du festival.

Japanime : Solo Levelling est dans la place !

Atsushi KANEKO a travaillé sur la licence Sword Art Online, produisant le film Sword Art Online the Movie: Ordinal Scale et la série Sword Art Online Alicization War of Underworld. Sa dernière production au sein du studio A-1 Pictures est l’anime à succès Solo Leveling, adaptation du webtoon culte.

Quand à Yoshihiro KANNO, il devient Action Animation Director de œuvres comme Sword Art Online: Alicization et Sword Art Online the Movie -Progressive- Scherzo of Deep Night, sur lesquels il cimente son style si particulier et apprécié des fans, qu’ils retrouvent aussi sur la série BLEACH; The Thousand Year Blood War.

Grâce à Crunchyroll, Atsushi KANEKO et Yoshiro KANNO viendront partager avec vous à Japan Expo les secrets de fabrication de la série Solo Leveling lors d’une conférence !

Enfin les amateurs de doublage auront de quoi se faire plaisir en VO avec Saori HAYAMI (Yor dans Spy X Family) et Natsuki HANAE (Tanjiro Kamado dans Demon Slayer) ou en VF avec Arnaud Laurent (Natsu dans Fairy Tail ou Toge dans Jujutsu Kaisen) et l’inimitable et inoxydable Brigitte Lecordier (Son Goku évidemment, mais tellement d’autres !).

J-music : pop, metal & idol au programme

La musique japonaise est toujours un pan attendu de la programmation de Japan Expo. Là aussi, il devient difficile de proposer de nouvelles choses cette année, mais ne boudons pas notre plaisir car 3 artistes ou groupes ont attiré notre attention.

Tetsuya KOMURO, la légende POP

Compositeur, producteur et musicien multi-facettes, Tetsuya KOMURO est une véritable légende vivante de la musique pop japonaise. Il débute sa carrière sur les chapeaux de roues dans les années 1980 avec le groupe TM NETWORK, qui fait un carton avec Get Wild, chanson de fin de la série City Hunter.


Multipliant les labels et les collaborations, il produit des artistes comme Namie AMURO, globe et TRF, définissant le son des années 90/2000 avec un mélange de synth-pop, dance et rock. En 1995, il bat un record en produisant les cinq singles les plus vendus au Japon. Ses contributions à l’industrie de l’animation lui offrent une renommée internationale. Un an seulement après le succès de Get Wild, TM NETWORK compose Beyond the time, chanson titre du film Mobile Suit Gundam : Char contre-attaque.

Lors de sa récente tournée avec son groupe TM NETWORK, leur utilisation d’images et animations projetées sur scène générées par IA ont fait sensation, une expérience que Tetsuya KOMURO compte reproduire lors de son concert à Japan Expo.

ASTERISM : Heavy Metal Cover Band

Non, rien à voir avec Jamel Debouze dans Mission Cléopatre (vous avez la ref ?), puisqu’ici on va parler ici de HEAVY METAL !

ASTERISM : HAL-CA (Gt.), MIYU (Ba.), and MIO (Dr.).

Asterism (stylisé en ASTERISM) est un groupe de rock japonais formé à Fukuoka en 2014 par Mio (batterie), Miyu (basse) et Hal-ca (guitare). Le 15 juin 2016, ils ont sorti leur premier single CD, Got Your Back/Wonder Rocket. C’est à partir de là que leur marque de fabrique, les reprises d’autres morceaux, va les faire connaître. En novembre 2017, leur premier EP, The Session Vol. 1, comprenait des reprises de Metallica, Judas Priest et Ozzy Osbourne. En janvier 2018, ils ont sorti The Session Vol. 2, avec des reprises de Rage Against the Machine, Rush et Motorhead, et ont commencé à se produire en direct sur Facebook. Bootsy Collins a reposté une de leurs performances et a collaboré avec eux.

En août 2018, ils ont sorti leur premier album complet, Ignition, avec des contributions de Collins et Buckethead, incluant des reprises des Beatles et de Dio. En janvier 2019, ils ont commencé leur première tournée asiatique en Chine et en Thaïlande, suivie d’une tournée aux États-Unis en mars. Ils ont ensuite tourné en Chine et en Corée du Sud. En décembre 2020, ils ont sorti leur troisième EP, Guernica, suivi de l’album Guernica+a en septembre 2021.

En septembre 2022, ils ont sorti l’album concept Animetic, avec des reprises, mais cette fois-ci de génériques d’anime : Jujutsu Kaisen, Tokyo Ghoul, Naruto: Shippūden, My Hero Academia et Mobile Suit Gundam Unicorn Re:0096. En décembre, ils ont collaboré avec Pellek pour le single Ichizu / Unravel, incluant Hal-ca au chant, ajouté à l’album réédité Animetic+p en juin 2023.

Le 1er juillet 2023, Asterism était l’artiste principal à l’Anime Expo et a donné des concerts en Californie et à New York. Le 27 août, ils ont participé au festival Gamers8 en Arabie Saoudite. Leur troisième album complet, Decide, est sorti en novembre 2023, suivi d’une tournée nationale au Japon. Le clip de Shooting Star a été publié le 8 novembre, et ils se sont produits à l’Anime Festival Asia Singapour les 24 et 25 novembre.

En mars 2024, Asterism a sorti l’album live The Decision (Live in Tokyo 23.11.2023). Les 8, 9 et 10 mars, ils se sont produits à la Japan Expo à Marseille, France. Cet été à Japan Expo, ASTERISM vient promouvoir PLANET OF METAL, un projet de livre musical en collaboration avec l’illustrateur Acky Bright, dont la sortie est prévue le 26 juin.

Retrouvez HAL-CA, MIYU et MIO d’ASTERISM lors des quatre jours du festival à l’occasion de concerts et des séances de dédicaces.

PSYCHIC FEVER from EXILE TRIBE : rallumer la flamme

PSYCHIC FEVER est un jeune boys band japonais membre du collectif EXILE TRIBE. Depuis leurs débuts en juillet 2022, les sept membres – Kokoro, Weesa, Tsurugi, Ryoga, Ren, Jimmy et Ryushin – unissent leurs talents en chant, danse et rap pour offrir des performances électrisantes. Leur devise, “IGNITE YOUR DREAM” reflète leur mission d’inspirer le courage et d’allumer la flamme dans le cœur de leur public, les incitant à poursuivre leurs rêves.

Sur TikTok, le groupe s’est fait connaître jusqu’à devenir viral grâce à leur hit Just Like Dat feat. JP THE WAVY. atteignant les 180 millions de vues sur la plateforme. En 2023, ils ont également été ambassadeurs lors du Paris Saint Germain Handball Japan Tour, se produisant avant les matchs de l’équipe face au Zeekstar Tokyo et l’équipe nationale du Japon. PSYCHIC FEVER multiplie les déplacements à l’international, participant à des événements dans toute l’Asie et cette année à Japan Expo.

Jeu vidéo

Daisuke ISHIWATARI : guilty or not guilty ?

Le créateur de la série de jeux de combat Guilty Gear est l’invité d’honneur Jeux Vidéo de Japan Expo 23e impact !

Né en 1973 à Johannesburg, Daisuke ISHIWATARI s’est imposé dans le monde du jeu vidéo au sein du studio Arc System Works. Grand fan de musique occidentale, il cite des groupes tels que Metallica, Iron Maiden ou Queen parmi ses favoris. Cet amour du rock’n’roll se reflète dans la série emblématique du studio : Guilty Gear, lancée en 1998.

Véritable touche-à-tout, ISHIWATARI excelle dans de nombreux domaines : Game Direction, design des personnages, composition musicale, en passant même par le doublage. Guilty Gear connaîtra de nombreuses suites jusqu’à sa dernière itération, Guilty Gear Strive (2021), ayant dépassé la barre des 2,5 millions de joueurs. L’énergie et la créativité du développeur ont eu un impact considérable dans de nombreux autres jeux de combat du studio comme la série BlazBlue, DragonBall FighterZ ou Grandblue Fantasy Versus.

Daisuke ISHIWATARI animera des conférences et rencontrera le public en séances de dédicaces pendant les quatre jours du festival.

Naoki YOSHIDA, un passionné de RPG

Le producteur et directeur de FINAL FANTASY XVI sera de retour à Japan Expo en 2024 !
Originaire de la ville de Sapporo, dans la préfecture d’Hokkaido, Naoki YOSHIDA rejoint l’industrie du jeu vidéo en 1993, et commence sa carrière chez Hudson Soft, où il est d’abord affecté à la création du PC-Engine6. Plus tard, il participe à la série des Far East of Eden en tant que scénariste et concepteur de jeux dans la série Bomberman. Après avoir quitté Hudson Soft, il travaille dans plusieurs petits studios de jeux vidéo pendant cinq ans. Il rejoint Square Enix en 2004-2005 sur la saga Dragon Quest et, en 2010, il est nommé producteur et directeur du MMORPG FINAL FANTASY XIV, pour tenter de sauver un soft vivement critiqué depuis sa sortie. Yoshida parvient, grâce à un méticuleux plan de refonte qui prendra le nom de FINAL FANTASY XIV: A Realm Reborn, à relancer le titre pour lui offrir le succès qu’on lui connaît aujourd’hui.

Son travail acharné et son dévouement lui valent une place au conseil d’administration de Square Enix. En plus de son rôle sur FINAL FANTASY XIV, Yoshida est également producteur de FINAL FANTASY XVI, la dernière itération de la célèbre saga de jeux de rôle. Il est chef de la Division 5 des affaires de Square Enix et fait partie du comité Final Fantasy qui s’occupe de maintenir les sorties des franchises ainsi que de leur contenu cohérent.

Présent à Japan Expo le vendredi et samedi, les visiteurs retrouveront Naoki YOSHIDA en séance de dédicace et sur scène pour des conférences.

Enfin, comme à son habitude on retrouver aussi le fantasque Hiroshi MATSUYAMA, venu présenter les dernières productions du studio CyberConnect2 (Naruto: Ultimate Ninja Storm et Dragon Ball Z: Kakarot) comme Fuga: Melodies of Steel, nouvelle entrée dans l’univers de Tail Concerto, Little Tail Bronx et Solatorobo.

Sans oublier…un peu de gastronomie !

Ai FUJIROKU, quand pâtisserie rime avec santé

Ai FUROJIKU est une pâtissière japonaise qui s’est imposée sur le web en partageant ses créations sur sa chaîne YouTube (Roku Kitchen – Ai Fujiroku) et Instagram. Après avoir obtenu son diplôme à 20 ans, une maladie la contraint à réorienter sa carrière pour explorer les bienfaits de la nourriture japonaise sur la santé. Quatre ans plus tard, ses recherches aboutissent à l’ouverture d’une école de pâtisserie, d’abord physique puis en ligne, suivie par l’ouverture de sa propre boutique en ligne en 2018.

Aujourd’hui, sa chaîne YouTube compte plus de 141 000 abonnés. Elle y partage ses recettes, mais aussi parfois, les éléments de ses recherches sur les bienfaits d’une alimentation saine. Sa présentation à Japan Expo 2019 a marqué les esprits des festivaliers, et elle revient cette année pour partager ses créations avec les visiteurs. Retrouvez Ai Fujiroku les quatre jours du festival sur la scène Washoku où elle vous apprendra à préparer de délicieux repas japonais.

Brasserie Mitsutake

La brasserie Mitsutake Shuzo a été fondée en 1688 et maintient depuis lors une même philosophie : Tradition et Innovation. La brasserie privilégie l’utilisation d’ingrédients locaux, provenant de Saga tels que les riz de variété Reiho et Yamadanishiki et l’eau jaillissant du mont Tara. Consciente de l’évolution des goûts au fil du temps, Mitsutake Shuzo se réinvente perpétuellement en brassant des sakés qui sauront satisfaire les papilles gustatives de ceux qui les dégustent tout en préservant la tradition de brassage des sakés. Depuis plus d’une quinzaine d’années, la brasserie a débuté la production de son propre shochu, fait à partir d’ingrédients cultivés par la brasserie elle-même. “Les sakés font les hommes”, tel est le principe directeur qui encourage chaque membre de la brasserie à donner le meilleur de soi pour produire des sakés qui apporteront de la joie à chaque gorgée.

Lors de Japan Expo, une collection de sakés spéciale, aux couleurs de mangas classiques comme Ken le Survivant, Nicky Larson ou Devilman sera disponible à la vente. L’illustrateur de ces bouteilles, l’animateur Takuya Wada, sera présent sur le stand pour partager un verre avec le publique et signer des autographes !

Et voici la fin de notre liste d’invités qui nous ont particulièrement fait de l’œil. Mais Japan Expo c’est aussi des rencontres surprises, surtout au sein de l’espace Wabi Sabi qui nous amène chaque année de belles découvertes. A vous désormais de préparer votre convention pour de belles et intéressantes découvertes et ramener de jolis souvenirs de cette 23e édition !

Et si nous avons raté la venue de votre favori… venez nous le dire en commentaire ! 😉

Paul OZOUF

Rédacteur en chef de Journal du Japon depuis fin 2012 et fondateur de Paoru.fr, je m'intéresse au Japon depuis toujours et en plus de deux décennies je suis très loin d'en avoir fait le tour, bien au contraire. Avec la passion pour ce pays, sa culture mais aussi pour l'exercice journalistique en bandoulière, je continue mon chemin... Qui est aussi une aventure humaine avec la plus chouette des équipes !

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