Japan Expo 2016 : alors, c’était comment cette année ?
Dimanche dernier, les portes de Villepinte se refermaient une fois de plus sur quatre journées hautes en couleurs au Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte : Japan Expo 2016 prenait fin ! Cette édition, estampillée French Touch, a aussi proposé de nombreuses choses en provenance du Pays du Soleil Levant, des artistes aux produits en tous genres, avec des stands et des éditeurs qui ont, à nouveau, essayé de tirer leur épingle du jeu.
Comme toujours, il était impossible d’être partout. Après un premier album photo, c’est donc un compte-rendu à plusieurs mains que vous propose aujourd’hui l’équipe de Journal du Japon : qui a aimé quoi, qui a été déçu ? Quel était LE moment marquant, LA rencontre inoubliable, ou LES trouvailles à ramener chez soi ?
Rédacteur, photographe, visiteur et même exposant, c’est parti pour notre panorama d’impressions à chaud sur cette dix-septième Japan Expo… pensez à laisser la vôtre en commentaire !
Chez les habitués de Japan Expo et du Japon, la lassitude guette…
Tatiana CHEDEBOIS aka Tanja
Statut : CM et rédactrice, amatrice de chats mais aussi de loups qui chantent.
Venue à Japan Expo pour : présente deux jours parce qu’après 16 ans de Japan Expo, deux jours ça suffit bien assez !
Japan Expo 17 en quelques mots : Veni Vidi Vici (Jules César, en cosplay à Alésia)
J’ai une relation schizophrénique avec Japan Expo. Ce festival je l’aime et je le déteste. Trop chaud, trop de bruit, trop de monde, mais aussi plein de stands japonais, d’amis et de bonne musique.
J’aime me balader dans le hall 5 et y découvrir la culture japonaise avec un grand C : ses traditions, sa nourriture – beaucoup plus de stands que l’année dernière -, sa pop culture, mais aussi ses habitants tout simplement. La scène Karasu et sa programmation hétéroclite (MWAM et Psycho le Cemu) n’est pas en reste. Les rencontres sont toujours aussi intenses, et le retour à la réalité toujours aussi douloureux.
Et de l’autre côté je déteste cette folie furieuse bouillante et suante. Seuls mes pieds trouvent que je suis trop vieille pour ces conneries.
Je ne sais pas si je reviendrai l’année prochaine, la programmation musicale devra être exceptionnelle !
Laure GHILARDUCCI aka Lōlu
Statut : Rédactrice-en-chef de la partie musique, photographe, globalement en détresse pendant deux jours
Venue à Japan Expo pour : remplir son devoir ?
Japan Expo 17 en quelques mots : Je ne compte plus le nombre de Japan Expo que j’ai pu faire jusqu’à présent, mais ce dont je suis sûre, c’est que c’était certainement la plus mauvaise édition à laquelle j’ai pu assister. Peu d’invités, et une scène musique globalement pauvre. Pour le reste, là non plus aucune surprise, les années se suivent et, malheureusement, se ressemblent. Mes quelques mots sont donc très succincts tant je n’ai globalement rien à dire sur cette édition.
Allez si, je suis sympa : merci d’avoir poussé un peu la clim cette année, on respirait enfin !
Adam KHALIFE aka Linkario
Statut : Rédacteur mordu de japanimation
Venu à Japan Expo pour : Rencontrer les invités exclusifs de cette année et leur poser plein de questions en rapport avec la japanimation et identifier tous les openings que j’entends. Il faut bien quatre jours pour des résultats intéressants, et mes jeunes jambes m’autorisent tous ces kilomètres.
Japan Expo 17 en quelques mots : Tous les chemins mènent à l’animation.
L’attrait qu’a pour moi Japan Expo, c’est sa notoriété, qui permet d’attirer des artistes de qualité depuis le Japon. Tandis qu’une partie d’entre eux a travaillé sur des œuvres que je connais, une autre m’est totalement inconnue. Dans le premier cas, je prends énormément de plaisir à mettre un visage sur des œuvres que je connais, et dans le second, c’est une sensation unique de découvrir simultanément une personne et ses œuvres. C’est donc en ratissant scènes et stands que je profite pleinement de l’événement, le tout étant de suivre le planning ou d’avoir un peu de chance.
Cette année, il y avait quelque peu matière à être déçu : probablement en raison des attentats sur le sol français depuis la dernière édition, les invités de marque furent plus rares que coutume, notamment sur la scène musicale Karasu où le nom de Man With A Mission trônait au-dessus de tous les autres, et où je n’aurai même pas mis les pieds cette année. Cependant, la plupart des guest stars ont bien été « utilisées » : à titre d’exemple, la battle de dessin de Hiro MASHIMA et Reno Lemaire, les masterclass de redjuice et Thomas Romain, les deux prestations rapprochées de Hironobu KAGEYAMA (avec la sortie de Dragon Ball Xenoverse), et les nombreuses séances de dédicaces, conférences et live drawing pour les divers mangakas présents cette année. Étonnamment, j’ai passé énormément de temps du côté traditionnel, moins envahi par les goodies.
Je reste avec deux énormes déceptions : la première, très personnelle, est la regrettable diminution des créneaux de karaoké. En tant que chanteur vétéran d’openings, je n’ai pas eu grand-chose à me mettre sous la dent sur les scènes Sora 1 et 2, où s’enchaînaient les associations qui se sentaient obligées de faire principalement des jeux devant un public mollasson. La deuxième, c’est que quand on est ni journaliste, ni dépensier, la Japan Expo devient ennuyeuse d’année en année, et ça, c’est bien triste.
Une expo toujours sauvée par les amis, les rencontres… et la culture !
Charlène HUGONIN aka Gensen
Statut : Rédactrice otaku et geekette, amatrice de bonne cuisine
Venue à Japan Expo pour : Passer du temps entre amis, découvrir toujours des choses aux quatre coins du salon sur le Japon, rencontrer des noms vraiment intéressants du milieu parmi les artistes, voir des prestations toutes japonaises qu’on ne peut voir ailleurs : et en 4 jours y a de quoi faire !
Japan Expo 17 en quelques mots : La culture, c’est ce qui demeure dans l’homme lorsqu’il a tout oublié.
Autant dire qu’avant d’y aller, cette Japan Expo m’attirait vraiment moyen. Comme l’an passé presque, je n’avais quasiment pas jeté un œil au programme. Deux jours avant c’était chose faite. Et franchement c’était pas forcément folichon : peu d’artistes vraiment badass, peu de concerts vraiment attirants, et le reste… Prestations quasiment habituelles maintenant. Mais cette année, j’étais avec mes collègues et ça a vraiment tout changé !
J’ai rencontré des artistes et des gens vraiment exceptionnels et très abordables : Yoko HANABUSA et son amie et collègue Harumo SANAZAKI, deux femmes vraiment simples et très ouvertes, Hiro MASHIMA un mangaka vraiment très abordable et qui semble encore bien rempli d’idées, une troupe de Yosakoi particulièrement survoltée et Thomas Romain, un français expatrié au Japon qui fait son bonhomme de chemin dans le milieu de l’animation japonaise, à force de persévérance mais tout en humilité. En gros, si j’allie toutes ces rencontres aux divers spectacles et prestations que j’ai casé à côté : c’est ça qui a rendu vraiment sympa et cool cette JE ! Et, pour le coup, à part le jeudi et éventuellement le samedi, j’ai trouvé que la foule était relativement dense. Du monde sut place, donc, mais un salon respirable. Et, en cherchant bien, la programmation proposait quelques événements peu mis en avant mais au final plutôt cools.
J’ai achevé le tout avec des dégustations à droite et à gauche, quelques achats sympa, et au final je suis plutôt satisfaite de cette JE ! Une belle aparté hors du temps bienvenue qui pousse même à (re)découvrir certaines choses (mangas/anime/culture/tradition) ! Mais la Japan c’est clair : seul c’est nul, à plusieurs c’est génial, donc être bien entouré, c’est vraiment ça qui fait le charme du salon !
Gilles Rigard-Cerison aka RCG-Photographie
Statut : Photographe à la recherche des sept boules de cristal
Venu à Japan Expo pour : Je n’avais jamais entendu parlé de Japan Expo, je m’y suis retrouvé par hasard à cause de Pokemon GO j’ai pu capturer beaucoup de PIKACHU… Plus sérieusement, ma motivation principale était la venue de Hironobu KAGEYAMA que j’allais enfin pouvoir rencontrer (un rêve d’enfant), hurler « Cha la Head Cha la ! » sans passer pour un fou (ou pas), prendre tout et surtout n’importe quoi en photo et, avec un peu de chance, être présent au bon endroit pour obtenir des clichés unique.
Japan Expo 17 en quelques mots : Une image vaut mieux que mille mots
Japan Expo n’est pas seulement les goodies et les figurines (parfois excessivement chères). Comme le dit Charlène, être en groupe est le meilleur moyen de savourer pleinement cet événement. J.E c’est donc, à la fois rencontrer, découvrir ou tout simplement revivre des moments magique chaque année, mais également du cosplay, une partie culture plus présente… j’ai d’ailleurs passé pas mal de temps sur le stand de la ville de Kyoto, vraiment beau.
Niveau événement on nous avait habitué à mieux, cette édition était un peu pauvre par rapport aux années précédentes. Cela étant, c’est du côté des jeux vidéo que tout s’est joué pour moi avec les stands de Square Enix et Bandai Namco, décorés aux couleurs de leurs licences phares Final Fantasy XV et DB Xenoverse 2.
Ce qui rend ce salon unique pour moi, ce sont les invités et j’espère que l’année prochaine sera un meilleur cru même si ceux présents ont vraiment tout donné pour satisfaire leurs fans et s’en faire de nouveaux : je pense notamment à Mayuko et Zeze-Haha de la scène tremplin musique avec qui j’ai pu échanger quelques mots après leurs passages sur la scène de Karasu.
Nous sommes tous d’accord sur le fait que Japan Expo change d’année en année, les anciens diront que c’était mieux avant mais malgré ce que l’on peut dire, ce salon reste exceptionnel et on repart toujours avec une petite larme à l’œil, des rencontres et des émotions inégalables si on prend le temps de regarder autour de soi.
Je serai présent l’année prochaine pour soutenir les invités et partager des moments uniques avec eux, c’est d’ailleurs ce qui me fait venir chaque année.
Loÿs aka Loys Lane
Statut : Rédactrice/ Geek semi-pratiquante/ spécialisée dans les mangas bizarres et autre joyeusetés sortant un peu de l’ordinaire
Venue à Japan Expo pour : Prêter main forte au groupe Delcourt en tant que vendeuse de hent.. ahem ! De shôjo et seinen ! Enfin, un peu des deux mon capitaine !
Japan Expo en quelques mots : Japan Expo est avant tout pour moi un espace de rencontres. Nouvelles ou anciennes, les clients ou les collègues, c’est toujours un plaisir d’y voir toutes ces têtes. J’étais exposante sur le stand du groupe Delcourt qui se composait du village shôjo ainsi que de l’espace shônen et seinen. Après avoir goûté à la joie de vendre du hentaï en espagnol l’année précédente, cette année j’ai surtout alterné entre seinen et shôjo. Grâce à ça, j’ai eu l’occasion de rencontrer grande variété de clients. J’ai adoré échanger avec les fans de seinen et je me suis éclaté à vendre du shôjo, n’en n’ayant pas lu depuis fort longtemps. Ma grosse surprise aura été TEACH ME LOVE, les vrais savent !
Chaque année, je m’étais lancé ce petit défi de trouver le plus de réponses justes possible quand un client vient et qu’il ne connaît ni le titre, ni le nom de l’auteur ou la maison d’édition (ou rien de tout cela) et réussir malgré tout à le servir ou le diriger au bon endroit. Résultat des comptes : 90% de bonnes réponses cette année, pas mal non ?! A vous d’essayer… Top c’est parti : « je suis un manga dont l’héroïne est amoureuse d’une bête, c’est un garçon mais en fait sur la couverture il a des oreilles de chien.. je suis je suiiiiiis ?«
Mes moments forts de la Japan : Monsieur cochon ! Avoir pris momentanément et humblement la place de Ai Yazawa sensei. Quand les clients (connaissant de surcroît la situation compliquée de la série Nana) réclament avec insistance une fin et qu’ils ont essayé de trouver « partout » sans succès, il faut improviser !
Mes moments funs : tester l’animation de super Héro My Hero Academia des éditions Ki-oon. J’ai mangé des Takoyakiiiii !
Mes moments down : le stand Square Enix a les même goodies depuis 20 ans, il faudrait peut-être songer à écouler le stock !
En tout cas, je tiens à remercier ma pharmacienne et son cocktail au Ginseng-Guarana-Gingembre qui m’a permis de tenir le coup !
Audrey aka Suigintô
Statut : Rédactrice chez JDJ / Otaku suprême de CLAMP / « Si tu crois que ton avenir est tout tracé, alors c’est le cas. Mais si tu crois que rien n’est écrit, c’est vrai aussi. »
Venue à Japan Expo pour : Relever le défi du live-tweet pendant les 4 jours du salon. Mais aussi les IRL avec les copains-copines, les rencontres, les découvertes culturelles, les jolies japonaises en kimono.
Japan Expo en quelques mots : Japan Expo c’est toujours un kif. C’est un peu comme mes mini-vacances à moi (à défaut d’avoir les moyens d’en prendre de vraies…), et donc le seul moment de l’année où je me permets financièrement des petits extra, où je revois certain(e)s ami(e)s, où je baigne dans ma passion nippone avec des stimuli de partout (oh, un cosplay de Sakura Kinomoto… oh, de jolis kimonos… OMG Kumamon m’a retweetée !), et où je peux faire tant de chouettes rencontres, à la fois d’artistes japonais comme de gens passionnés.
Cette année, mes découvertes ont surtout été les spectacles envoûtants xiè-shigin et Hiroshima Peace, le passage féérique sur la scène Sakura des geimaiko Satsuki et Marika, la rencontre avec les mangakas Hitori RENDA et Linco (une nana à suivre, vraiment !), ainsi qu’avec le charismatique sensei Tsutomu HIRAO, peintre de talent, et enfin les chouettes discussions avec les auteurs de Japon: Châteaux et Sac à dos, revenus nous parler de mascottes cette année.
Les flop de JE 2016 : les cadeaux Square Enix toujours identiques d’une année sur l’autre, les conditions pour obtenir des goodies chez certains éditeurs de manga, le staff de JE qui a disparu des allées (?), le manque persistant de poubelles, la malhonnêteté des gens (cf. l’expo dévastée du dimanche soir chez Kurokawa ou le pillage chez Kotoji), les contrefaçons toujours aussi nombreuses côté merchandising même après le passage de la douane, la connexion internet fluctuante.
Les top de JE 2016 : les rigolades avec les potes, les cosplayeuses super gentilles, la fin de Nana spoilée par Loÿs (cf le compte-rendu de cette dernière, NDLR), le takoyaki trop bon, les dédicaces de Linco et de Pocket Chocolate, Adam qui reconnaîtrait un opening même dans un camion bondé de supporter de foot chantant à tue-tête la Marseillaise, le stamp rallye, les kakigôri (glaces pilées) et les pancakes de Kyûshû :3, les magnifiques œuvres des créatrices du coin mode, les invités de l’espace Wabi Sabi, et le type génial qui a un jour inventé ça.
Vivre Japan Expo en tant que reporter pour JDJ, c’est une chance et cela permet plein de belles opportunités. Mais au final, ce qu’il ne faut pas rater dans cette convention, ce sont surtout toutes les occasions de vivre des instants uniques et privilégiés (ateliers, rencontres, masterclass…) parce que c’est là que l’on constitue ses plus beaux souvenirs.
Épluchez le programme avant d’y aller, et osez ! Vous ne le regretterez pas.
Moi en tout cas, je refais la même l’an prochain. ^^
Et voilà, notre panorama pour cette 17e édition Japan Expo s’achève. Quel est le compte-rendu et les impressions qui se rapprochent le plus de votre ressenti ? Racontez-nous votre Japan Expo 2016 et donnez vos avis en commentaire !
Globalement le même avis que vous : une édition assez pauvre, sauvée par quelques invités / event (Kageyama, MWAM, Thomas Romain et sa bande par exemple) ainsi que par tous mes camarades et rencontrent tous le long de ces 4 jours.
Beaucoup de bonnes rencontres côté éditeur, je suis toujours surpris de voir des « têtes » de maisons d’éditions qui n’hésite pas à parler longuement avec moi, un simple roturier qui n’est pas presse, en toute gentillesse pour partager des infos malgré une chaleur et un monde fou sur leurs stands. Et ça je trouve ça vraiment cool de leur part.
Hello Tomate,
Paul OZOUF, rédacteur en chef de JDJ. Sur ton dernier point, c’est très vrai : les éditeurs nous disent souvent aimer Japan Expo, et les salons japonisants en général, pour ce contact direct avec leurs lecteurs, pour avoir des retours, des impressions. Tous ne le font pas, mais beaucoup repartent galvanisés car il y a souvent beaucoup de positif. Épuisés certes, mais galvanisés quand même.
Exactement. Un de mes meilleurs souvenirs reste Louis-Baptiste Huchez. J’ai demandé à son papa si je pouvais parler à LB, et ayant mon badge Zen, il a cru que j’étais accrédité presse ! Petit malaise de mon côté lorsque je me suis expliqué de n’être qu’un visiteur lambda, mais ça n’a pas gêné LB avec qui nous sommes revenu sur les éditions Ofelbe et puis avons parlé de Light Novel… LB était tellement passionné qu’au bout de (très) nombreuses minutes, je me suis excusé en devant arrêter la conversation car j’étais attendu de mon côté et que je ne voulais pas le gêner dans ses occupations (fallait voir le monde le jeudi sur le stand Ototo / Ofelbe ^^). Ceci confirme que les éditeurs (une partie du moins) font ça par passion, et pour les lecteurs que nous sommes ce n’est que positif.
Par contre, impossible de choper quelqu’un de chez Pika, Kana ou Glenat en salon, je n’ai croisé finalement personne. Ça vous ait arrivé de voir des vrais membres de l’équipe là bas ? Savoir faire la différence entre le staff aidant et les salariés de l’éditeur n’est pas facile.
Bonjour la tomate ! 🙂
Alors oui, en effet, les éditions Ofelbe, que ce soit LB, Guillaume ou d’autres sont toujours hyper dispo et prompt à partager, dans une ambiance assez familiale que tu peux retrouver aussi chez Doki-Doki d’ailleurs. Chez d’autres c’est parfois différent car ce n’est pas (ou pas QUE) la team de l’éditeur qui gère mais un libraire qui gère le stand, avec des membres de l’équipe qui sont là quand même pour aider bien sûr. Mais forcément un vendeur lambda, même s’il a été bien casté, est là pour conseiller et vendre, moins pour bavarder et parler d’un historique de la boite. Ça n’empêche pas que les équipes de Pika, Kana ou Glénat sont faites de gens très sympas, c’est juste qu’ils sont, comme tu dis, plus dur à choper. Après, si un jour tu as vraiment des questions à poser, tu demandes « un ou une attaché de presse ou leur assistant(e) ». Selon les cas tu auras p’tet de la chance si la personne est dispo, qui sait ?
Indice : chez Pika, Kana et Glénat, tu peux demander unE car ce sont trois charmantes demoiselles ! ^^
On sent vraiment une lassitude de la part de certains reporter 😉 . Personnellement j’y suis resté trois jours et malgré le combo presque fatal chaque année chaleur/foule/transpi/des milliers de kilomètres ce sentiment d’être dans une faille spatio temporelle est toujours présent et aussi unique. Il y a forcément des inconvénients, les prix, des invités qu’on apprécie pas plus que ça, ou je ne sais quoi d’autre, mais une chose est sûre c’est que chaque personne vit sa japan à sa manière. Les stands des gros éditeurs jeux vidéo ne m’ont pas attiré malgré leurs efforts pour attirer le chaland ! Par contre faire un peu de file d’attente pour rencontrer en dédicace certains auteurs (french touch) est une expérience que j’apprécie de plus en plus. Les rencontres sont riches lors de ces moments, j’imagine qu’en interview cela doit aussi être le cas mais je ne l’ai pas encore pratiqué à Japan expo donc… Merci pour vos retours !
Gérome > Merci pour le commentaire 🙂
C’est vrai que certains en sont à leur dixième édition voir plus d’affilé, ce qui aurait été mon cas d’ailleurs mais j’ai du faire l’impasse cette année. Le meilleur ça reste les rencontres on est d’accord, donc tout dépend qui tu as a rencontré. Une Japan où tu rencontres un auteur qui t’a fait rêvé pendant des années (Hojo, CLAMP, Urasawa, VAMPS, Boichi,etc. car on en a eu des stars à JE !) c’est forcément pas pareil qu’une Japan où tu vas voir un artiste que tu apprécies mais que tu as déjà vu avant, comme MWAM, ou que tu vas pour découvrir avec coup de cœur ou pas à la clé. Donc Japan a tellement été kiffant à une époque pour certains que c’est toujours dur de maintenir le niveau, là dessus y a pas photo.
Un des nombreux point négatif maintenant est la présence fortement des youtuber à la con , ils ont rien à foutre là , il y’avait pas cette tendance à l’époque comme je vois des gens comme bob lennon , Shindehai , des mecs de cs , je me dis que le niveau a fortement baisé , je dirais juste que seul Ichiban ect ceux qu’ils peuvent conseillé sur un voyage peuvent être là . . De plus moi qui a une tendance à faire tout les concert pratiquement les artistes proposé sont de plus en plus pauvre , elle est loin l’époque D’olivia Nana kitade , Ai otsuka .. L’augmentation des prix s’arrange pas la donne en plus pour ce qu’il est proposé . Effectivement aussi à l’époque au karaoké on avait coucoucircus , j’adorai chanté faux . ( sinon niveau cosplay ils deviennent de plus en plus moche chaque année xD ) Bref , sinon la culture japonaise n’est pas vraiment représenté ,dans l’ensemble la japan expo est un peu péjorative de l’image du japon . ^^
Bonjour Dreamrave, merci pour le commentaire !
Pour ce qui est des You tubers, le phénomène est encore jeune donc laissons le temps à tout ça de grandir, tout comme les blogs à une époque qui ont beaucoup mûri depuis. On ne peut que vous rejoindre en musique par contre, seul MWAM et Zeze Haha attirait notre attention cette année (et ce fut assez sympa cela dit !). Pour la culture japonaise… Tout dépend. Du coté des stands cultures il y avait des jolis choses à voir, des rencontres à faire, mais il reste vrai, et ce n’est pas nouveau, qu’une majorité de Japan Expo représente une culture de masse, que chacun apprécie à sa manière, ou n’apprécie pas du tout.
C’est aussi pour cela que l’on fait des compte-rendus de groupe, en laissant chacun s’exprimer, plutôt qu’un compte-rendu global, mitigé et trop consensuel. Comme ça chacun s’y retrouve ^^