Feel good : ces mangas qui (re)donnent le sourire !
Le bonheur est un concept difficile à définir, il peut être propre à chacun, même si on peut en dépeindre dans les grandes lignes les voies pour y parvenir. Cependant, s’il y a bien un média qui nous fait partager et profondément ressentir de petits moments de plaisir et de joie en nous donnant le sourire ou en nous faisant sincèrement rire, c’est bien le manga !
Avec une narration immersive, un art visuel très expressif et des histoires tranche-de-vie crédibles portées par des personnages sympathiques auxquels on s’identifie facilement, certains mangas parviennent à transmettre, littéralement, de bonnes ondes dès la lecture. On en ressort quelques fois ému, parfois amusé, souvent apaisé.
A l’heure des thrillers et autres mangas d’action baignés de violence et d’hémoglobine, vous aurez peut-être envie de profiter d’une petite parenthèse plus calme dans vos lectures : parlons donc des mangas qui donnent la pêche et le sourire, le « Feel good » manga !
Se construire et trouver sa vocation…
Certains psychothérapeutes disent souvent que le concept de la « vocation » n’existe pas, et que ceux qui ont toujours su le métier qu’ils voulaient exercer comblent en fait un désir contrarié, ou adoptent le job idéal pour être reconnu par leurs proches.
Pourtant, dans une société où on attend de nous de toujours savoir fièrement quels sont nos objectifs professionnels, ne pas connaître sa voie est souvent mal vu, et même angoissant.
Hiromu ARAKAWA aborde avec finesse, humanité et humour cet épineux sujet à travers Silver Spoon, édité en France par Kurokawa, et toujours en cours (le volume 10 sort ce mois-ci).
On y découvre Yûgo Hachiken, un jeune garçon qui n’a pas vraiment confiance en lui, n’a pas d’ami et se retrouve en rupture avec sa famille. Écœuré par la compétition scolaire très rude à laquelle il a été soumis au collège, il choisit le lycée agricole d’Ohezo, notamment pour le pensionnat qui lui permet de trouver une certaine indépendance, et surtout dans l’espoir que son bon niveau scolaire lui permettra sans peine d’être le premier dans son nouvel établissement.
Si ses camarades campagnards n’ont pas, en effet, les mêmes facilités que lui dans les matières classiques, ils le surpassent par contre lors des très nombreux (et obligatoires) travaux pratiques agricoles et c’est ainsi que notre citadin va découvrir tout un monde dont il ne soupçonnait pas la complexité et la difficulté ! Il va aussi découvrir la joie d’étudier et de travailler ensemble, et les petits bonheurs d’un quotidien aussi épuisant que gratifiant.
Le succès du manga au Japon aurait apparemment encouragé les élèves à s’inscrire dans ce type de lycée, et on les comprend ! Mais sans aller jusque là, on ressort très touché de cette lecture, par la réflexion que l’auteure apporte sur la notion de « vocation » et sur la difficulté que l’on peut ressentir pour trouver sa place et avoir confiance en soi-même.
Face à ses camarades qui semblent savoir quoi faire de leur vie, entre celle qui aimerait vivre de sa passion pour les chevaux, celui qui voudrait devenir vétérinaire, ou encore le joueur de base-ball qui espère passer pro, Hachiken semble un peu perdu et presque honteux d’être le seul à n’avoir aucun objectif précis. Pourtant, au fur et à mesure que l’on avance dans cette comédie scolaire tout aussi hilarante qu’instructive, notre héros va découvrir qu’avoir un rêve ne signifie pas forcément que la route soit toute tracée pour autant, et que les efforts ne paient pas toujours.
Alors qu’il affronte la dure réalité de la vie à travers le parcours de ses amis, il va finir par relativiser ses propres problèmes et même à trouver petit à petit sa place parmi les autres, grâce à son envie de toujours bien faire et d’aider tout le monde : Dans ce lycée où les élèves sont tous internes en première année, le mode de vie en communauté favorise vraiment la solidarité et la bonne ambiance entre tous.
En attendant de découvrir ce que Yûgo fera à la sortie du lycée et si ses amis parviendront à réaliser leurs rêves, on s’amuse beaucoup de leurs aventures, on s’enthousiasme avec eux, et on les encourage dans la voie qu’ils ont choisi… où ils se donnent de toutes leurs forces !
Beaucoup de lecteurs s’identifieront sûrement aux difficultés rencontrées par ce héros attachant et sympathique qui tente tant bien que mal de surmonter ses propres faiblesses. Assurément, Silver Spoon a le don de nous inspirer et nous invite un peu, nous aussi, à essayer de croire en nous-mêmes, de nous dépasser afin de réaliser des choses que l’on ne se serait jamais imaginé accomplir ! Après tout, qui aurait dit qu’un citadin comme Hachiken deviendrait aussi vite un excellent ouvrier agricole ?
Au passage, si vous êtes clients de l’humour communicatif de Hiromu ARAKAWA, n’hésitez pas à vous pencher également sur son autobiographie Nobles Paysans (2 volumes en cours, disponibles chez Kurokawa) qui complète admirablement votre immersion dans l’univers agricole et très fun de la mangaka. Tranches de rire garanties !
En parlant justement de citadin perdu à la campagne, continuons donc notre tour d’horizon avec Barakamon ! Dans une ambiance joyeuse et cocasse, cette série nous fait partager un sentiment rassurant, celui d’avoir trouvé sa place dans un endroit inattendu, au fin fond du Japon, à travers un incongru mélange des générations.
Les joies de la campagne…
Dans Barakamon – édité en France par les éditions Ki-oon, le volume 10 sort le mois prochain – le héros, Seishû Handa, est un véritable maître de la calligraphie ! Jeune et beau, il semble promis à une belle carrière. Mais voilà, sur un coup de sang il frappe le directeur d’une exposition qui avait osé qualifier son œuvre de « formatée et sans saveur »…
Exilé par son père sur une île au fin fond de la campagne afin de se rafraîchir les idées (!), Seishû risque bien d’y trouver plus d’animation qu’il ne le croyait et, qui sait, une inspiration nouvelle dans sa calligraphie… Ces aventures, drôles et imprévisibles, accrocheront sûrement, sans que vous ne vous en rendiez compte, un sourire sur votre visage !
Contrairement aux apparences, Seishû est en fait quelqu’un qui dissimule son manque de confiance en lui derrière une certaine façade, un caractère franc et impulsif qui lui joue des tours. Il reste tout de même un grand bûcheur qui doit sa réussite autant à son talent qu’à sa persévérance.
Héros sympathique et terriblement attachant dans sa difficulté à communiquer, il va pourtant s’intégrer petit à petit dans une ambiance de village nouvelle pour lui, où la solidarité n’est pas un vain mot et où chacun a l’habitude de s’entraider et de vivre en harmonie avec ses voisins (pour la solitude et la tranquillité, par contre, on repassera !). Alors qu’il ne fréquentait pas beaucoup de monde jusqu’ici, celui qu’on appelle « maître » va s’avérer finalement très sociable et à l’aise avec les plus jeunes, puis s’épanouir dans un mode de vie bien loin de son ancienne existence tokyoïte, dans un confort rudimentaire – mais une ambiance très animée !
A chaque âge sa sagesse dit-on, et les voisins de Seishû vont en effet lui apporter beaucoup, quel que soit leur âge ! Entre les fillettes un peu chipies qui vont mettre beaucoup de vie dans son petit intérieur, les collégiennes délurées qui ne sont pas à court d’idées pour profiter de leur temps libre, un instit’ aux méthodes éducatives peu orthodoxes, ou encore des parents et des petites vieilles qui dissimulent pas mal d’humour derrière leur visage impassible, on profite d’un mélange salutaire des générations, nous prouvant que l’on apprend toujours les uns des autres, mais surtout qu’il est essentiel partager des moments ensemble pour se sentir bien !
Avec des protagonistes aussi hauts en couleurs et d’excellents gags qui rythment chaque nouveau chapitre, il y a de quoi passer un vrai bon moment de lecture. Le titre est porté par des graphismes très soignés et une grande expressivité dans le trait de Satsuki YOSHINO. Le mangaka innove même en remplaçant les attendues bouilles kawaii chez la chipie Naru par des faciès de vieux sage : aussi surprenant qu’hilarant !
Enfin, le thème de la calligraphie, ô combien original et intrigant, n’est pas mis de côté au profit de l’aspect tranche-de-vie de l’histoire, loin de là ! A l’instar de Silver Spoon qui parle beaucoup d’agriculture, l’auteur de Barakamon creuse véritablement son sujet et on découvre avec plaisir de nombreux rebondissements dans le parcours de Seishû. Entre ses participations aux concours d’excellence face à de talentueux rivaux, le perfectionnement de ses techniques de calligraphie, ses hésitations et ses chefs-d’œuvre, voilà de quoi s’immerger complètement dans le sujet !
L’occasion d’apprendre pas mal de petites choses donc, tout en s’amusant des péripéties de Seishû et en s’attachant à chacun des protagonistes de la série. Il y a une atmosphère pleine de bienveillance et de sérénité qui se dégage de l’intrigue et cet élan optimiste est communicatif à la lecture !
Retrouver son âme d’enfant à travers les facéties d’une sacrée fillette !
Kurokawa, décidément pourvoyeur de séries qui donnent le sourire, est surtout l’éditeur d’AzuManga Daioh (4 tomes) et de Yotsuba& (12 tomes, en cours), deux titres qui donnent vraiment la pêche !
Si le premier est devenu difficile à trouver, dix ans après sa sortie, il n’en est pas moins incontournable dans son genre si vous adhérez au format yonkoma (gags en 4 cases) et à son délire à l’humour ravageur qui met en scène une bande de copines au lycée et leurs profs complètement azimutés. Un concentré de bonne humeur qui ne perd pas de son impact malgré les nombreuses relectures !
Plus facile à se procurer suite à la réimpression de ses tomes – qui a clairement relancé sa popularité – Yotsuba& est certainement le must-have du genre !
La petite Yotsuba et son papa, Monsieur Koiwai, quittent leur campagne pour la grande ville et vont se lier d’amitié avec leurs voisines, les impayables Jumbo et Yanda ! Récit tranche-de-vie par excellence, le titre nous entraîne dans le quotidien de cette petite famille et de leurs amis aux moments de leurs repas, de leurs jeux, de leurs courses ou même de leurs vacances.
Vous l’aurez compris, l’intérêt ne réside pas dans l’originalité du scénario mais dans la manière dont ces petits moments sont racontés, avec légèreté, tendresse, humour et aux travers de gags visuels excellents qui vous feront sûrement beaucoup rire ! Le trait de Kiyohiko AZUMA brille par son souci du détail dans les décors, l’expressivité incroyable de ses personnages… Et surtout son sens du rythme dans la mise en scène : le comique de situation est irrésistible lors des mille et une bêtises de Yotsuba.
On ne peut que sourire à chaque page tout en retrouvant notre âme d’enfant face à cette fillette à la bonne humeur contagieuse, à la franchise déconcertante et à la mauvaise foi rafraîchissante qui en font tout sauf un ange ! Le lieu où elle évolue est lui aussi extrêmement apaisant, notamment de par la bienveillance de tous les gens qu’elle croise alors qu’elle se balade souvent seule à vélo… une petite ville comme on en rêve !
Les péripéties de Yotsuba nous entraînent joyeusement avec elle et nous transmettent cette capacité à s’émerveiller de chaque petite chose simple de la vie, tout en profitant de chaque instant : enjoy everything comme le dit le slogan de la série !
Et la romance dans tout ça ?
Si vous avez l’âme fleur bleue et que les shôjôs romantiques vous détendent, vous ne pouvez pas passer à côté de Mon histoire chez Kana, dont le septième volume débarque dans toutes les bonnes librairies en juillet !
En bousculant tous les codes établis, cette série apporte une bouffée de fraîcheur indispensable dans le paysage des comédies romantiques. Amis d’enfance, le beau Sunakawa et le colosse Takeo Goda forment un duo étonnant ! Et pourtant, c’est bien du plus moche des deux garçons que la jolie Yamato va tomber amoureuse…
Mon histoire nous bouscule dans nos petites habitudes de lecture pour plusieurs raisons. Tout d’abord car le type le plus laid y tient vraiment le rôle principal ! Ensuite, l’histoire d’amour ne comporte pas les éternels tourments qui jalonnent les shôjôs dramatiques où les héros sont bien souvent torturés. Ici, pas de suspense : tout le monde est gentil, et la naissance de cette belle idylle est tout aussi rondement menée qu’enveloppée d’une bulle chaleureuse et bienveillante.
On pourrait croire que cela rend le titre niais et pourtant, étonnamment, chaque nouveau tome parvient à nous tenir en haleine à sa façon, en nous transmettant un peu de ce bonheur partagé, et en nous faisant sourire béatement à la lecture. L’intelligence du scénario n’y est pas pour rien : Kazune KAWAHARA développe avec sensibilité l’évolution de Takéo, et distille avec brio les attentions discrètes de Sunakawa, dont on se prend à souhaiter aussi le bonheur. Les dessins très drôles d’ARUKO croquent avec malice les grimaces improbables du héros avec un comique de situation qui prend à chaque fois, et insufflent un charisme certain à ce personnage. Les situations exagérées et répétées font aussi le sel de cette histoire, qui place souvent notre héros en complet décalage avec les jeunes de son âge de par sa force et sa carrure aussi larges que son cœur d’artichaut !
Si vous préférez les comédies romantiques plus conventionnelles, mais tout aussi drôles et mignonnes, n’hésitez pas à découvrir Dreamin’ Sun de Ichigo TAKANO autrement connue pour le superbe Orange. Dans ce shôjô en cours de publication chez Delcourt (le 5e tome est sorti début mai), vous y découvrirez une drôle de cohabitation.
Mal dans sa peau depuis le décès de sa mère et le remariage de son père, Shimana décide de fuguer. Elle croise alors un jeune homme un peu étrange qui lui propose de l’héberger à trois conditions : qu’elle lui explique la raison de sa fugue, qu’elle retrouve les clefs de chez lui (?!), et qu’elle lui révèle son rêve dans la vie…
A partir de ce synopsis original, on suit les efforts de Shimana pour s’épanouir dans sa nouvelle vie. En compagnie de trois garçons adorables mais aux caractères diamétralement opposés, les sentiments vont rapidement s’en mêler…
A priori, rien ne démarque ce shôjô d’autres séries du même type. Pourtant, il exerce un attrait indéniable et nous plonge lui aussi dans un halo de bonheur lors de la lecture. En effet, à l’instar de Mon histoire, les personnages y sont fondamentalement gentils : Zen ne paie pas de mine, mais on le découvre très attentionné ; le beau gosse de service, Asahi, s’avère quant à lui plus complexe et sensible qu’on ne l’imaginait. Enfin, Taïga est de plus en plus intriguant, et ressemble au grand frère que l’on rêverait tous d’avoir…
Sans prétention, cette petite série se démarque aussi par ses graphismes, tout en douceur et en rondeur, avec un déluge d’adorables et mignons petits détails (des petits nœuds, des bonbons et des chibis de Poko le chien, à repérer dans l’ouvrage à la manière d’un Où est Charlie). Si vous avez aimé Orange, vous connaissez le talent de la mangaka pour nous entraîner, grâce à une narration fluide et légère, dans une belle histoire. C’est la même dextérité à l’œuvre dans Dreamin’ Sun.
Entre deux romances dramatiques et tourmentées, nous vous conseillons donc ce genre d’histoire d’amour, simple et attendrissante, car elles aussi vous veulent du bien !
Savoir rire pour faire rire, et redonner le sourire…
Dans cette petite sélection non-exhaustive, citons enfin Kid I Luck, une série qui vient tout juste de s’achever avec la publication de son 3e tome chez Ki-oon. Un peu inclassable, ce titre n’est pas un manga « feel good » à proprement parlé car la série, à l’image de son héros, est assez brutale dans son propos comme dans les situations qu’elle décrit… Elle traite cependant des différentes formes d’humour et de leurs nécessités en général pour affronter les coups dur de la vie.
Kinjiro Yaoi est la terreur de son lycée. Bagarreur invétéré et incorrigible tête brûlée, il est du genre à laisser ses poings s’exprimer avec générosité à la moindre occasion. À l’extrême opposé, son amie d’enfance, Kuriko, est la douceur incarnée. Mais peu avant ses 18 ans, une tragédie touche la jeune fille, qui est agressée au retour du lycée…
Traumatisée, elle n’a plus la force de retourner en cours et vit enfermée chez elle, complètement coupée du monde extérieur. Kinjiro, de son côté, est rongé par la culpabilité. Lui qui n’a pas été présent pour défendre son amie cherche inlassablement un moyen de la sortir de sa déprime. Sa décision est prise : à l’image de ces comiques professionnels qui faisaient le bonheur de Kuriko avant son agression, il deviendra lui aussi un champion du rire et consacrera son existence à redonner le sourire à son amie !
Une mission loin d’être évidente pour notre voyou au grand cœur… doté d’un sens de l’humour catastrophique !
Avec un coup de crayon efficace et plutôt brut, Yuko OSADA (Run Day Burst) nous livre un long et difficile cheminement intérieur ponctué par les efforts incroyables de Kinjiro pour devenir drôle. Et si l’on rit souvent à ses dépens, on respecte son objectif : acquérir le don de faire rire afin de redonner le sourire à son amie d’enfance…
L’humour est un talent plus ou moins inné, et on dit souvent que ce sont les personnes ayant le sens de l’humour qui se sortent le mieux des situations difficiles, justement parce qu’elles ont cette capacité à s’extraire de la réalité et à en rire. Dans la série, l’auteur imagine le parcours d’un héros qui aimerait acquérir ce talent : une réflexion intéressante, démontrant que les efforts finissent par payer et que l’on peut apprendre à être drôle grâce à quelques techniques !
Le type d’humour que l’on trouve dans Kid I Luck paraît typiquement japonais, avec des concours de tirades comiques qui n’ont pas vraiment d’équivalent chez nous, et où on voit les personnages répondre à un thème donné en clamant une répartie aussi écrite sur une ardoise. Ce comique repose pour beaucoup sur les jeux de mots, occasionnellement sur des petits dessins, et souvent sur un décalage absurde mais justement dosé entre la question et la réponse. Cette façon de travailler les sketches, souvent à plusieurs, rappelle certaines troupes en France dans leurs matchs d’improvisation (la troupe d’ONDAR ou à celle de Simon Astier, par exemple) et on retrouve dans les deux cas ce plaisir commun d’être ensemble pour exercer cet art si difficile mais si gratifiant quand le public rit de bon cœur. Le plus touchant est d’ailleurs l’émulation positive entre Kinjiro et sa sensei de l’humour, dans une relation maître-élève qui évolue petit à petit vers une véritable complicité. Une relation qui est belle à suivre, et qui captive à la lecture.
Parmi les mangas qui parviennent dans nos contrées, ceux qui mettent en avant l’humour comme thème central sont suffisamment rares pour sortir du lot. Original de par son sujet, Kid I Luck nous donne surtout envie d’aller revoir les meilleurs sketches de nos humoristes préférés tant il est vrai qu’il n’y a rien de mieux pour se sentir bien qu’un bon fou rire partagé !
«Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup !» (Raoul FOLLEREAU)
Si vous avez un petit coup de blues, replongez-vous dans un de ces titres ou prenez le temps de les découvrir pour vous changer les idées. Après tout, le bonheur, c’est avant tout s’accepter soi-même ou comprendre l’élu(e) de son cœur pour vivre une belle histoire sans nuage comme dans Dreamin’ Sun ou Mon Histoire. C’est aussi partager des moments avec les autres en profitant des joies simples de la nature, comme dans Silver Spoon ou Barakamon, mais aussi retrouver son âme d’enfant et profiter de chaque petit moment du quotidien, comme dans Yotsuba. Enfin, c’est s’autoriser un fou rire même dans les épreuves les plus cruelles de la vie, comme dans Kid I Luck !
Et vous, quel est le manga qui vous (re)donne toujours le sourire ?
Je suis d’accord pour les séries de Arakawa, Yotsuba!, Kid I luck et pour Barakamon tout comme Amanchu! il est dommage qu’elles ne rencontrent pas le succès qui leur est dû 😉
Je les possède toutes et je vous invites à les lire pour vous changer les idées
A lire également, notre critique du manga Lucika Lucika (édité chez Ki-oon), un manga kodomo bourré d’humour et de tendresse ! http://www.journaldujapon.com/2013/12/08/lucika_lucika_retour_dejante_en_enfance/